Sam Altman, président influent d’OpenAI, a mis en avant lors d’une conversation en ligne un concept qui pourrait redéfinir notre interaction avec la technologie : le Calcul de base universel. Ce nouveau modèle, qui se distingue du Revenu de base universel par son orientation technologique plutôt que monétaire, propose de démocratiser l’accès à la puissance de calcul des systèmes d’intelligence artificielle tels que le futur GPT-7.
Le Calcul de base universel est une proposition formulé très récemment par Sam Altman qui vise à offrir à chaque individu un accès à une part de la puissance de calcul des systèmes d’intelligence artificielle avancés, tels que GPT-7. Cette approche se différencie toutefois du Revenu de base universel qui fournit un soutien financier direct aux individus. Le Calcul de base universel pourrait permettre une utilisation plus démocratique et équitable des technologies liées à l’intelligence artificielle, facilitant l’innovation et la créativité à travers toutes les strates de la société.
Le Calcul de base universel, s’il était adopté, pourrait transformer significativement les domaines de l’éducation, de l’emploi, et de l’innovation en offrant à chaque individu l’accès à des ressources de calcul IA avancées. Dans l’éducation, les étudiants pourraient utiliser cette puissance pour des simulations complexes et des expériences d’apprentissage personnalisées. Sur le marché de l’emploi, le Calcul de base universel pourrait permettre aux entrepreneurs et aux petites entreprises d’exploiter l’IA pour développer de nouveaux produits et services, réduisant ainsi les barrières à l’entrée. Enfin, cet accès démocratisé à la technologie pourrait stimuler une vague d’innovation à travers divers secteurs, en rendant la technologie avancée accessible à un plus large éventail de créateurs et d’innovateurs.
L’application du Calcul de base universel offrirait également de nombreuses possibilités hypothétiques dans d’autres secteurs. En santé, il pourrait permettre aux chercheurs d’accéder à des simulations complexes pour développer des traitements plus efficaces. Dans l’agriculture, les agriculteurs pourraient utiliser l’IA pour optimiser les rendements et gérer durablement les ressources naturelles. Dans le secteur financier, il pourrait fournir des outils d’analyse avancée pour personnaliser les services aux clients et améliorer la gestion des risques.
La mise en œuvre du Calcul de base universel présenterait toutefois plusieurs défis logistiques et éthiques significatifs. Sur le plan logistique, distribuer équitablement l’accès à la puissance de calcul de l’IA à une population entière nécessite une infrastructure technologique avancée et un investissement considérable. D’un point de vue éthique et sécuritaire, il est crucial de garantir que l’accès à cette technologie ne compromette pas la confidentialité des données des utilisateurs. De plus, il existe un risque que cette ressource ne soit pas également accessible à tous, exacerbant les inégalités existantes entre différentes régions et classes socio-économiques. Ces considérations doivent être soigneusement évaluées pour éviter de potentielles conséquences négatives.
En conclusion, la proposition de Sam Altman représenterait une innovation significative dans l’accès aux technologies. Ce concept, qui vise à démocratiser l’IA, pourrait impacter durablement l’éducation, la santé, et d’autres secteurs par un accès élargi aux ressources numériques. Cependant, la réalisation pratique du Calcul de base universel pose de sérieux défis logistiques, éthiques, et de sécurité.
Le lien vers l’émission « In conversation with Sam Altam » :
